Vivre dans un environnement sain devient aujourd’hui un sujet de plus en plus important. Les logements consommant moins d’énergie sont désormais privilégiés. Ainsi, le confort thermique constitue un critère majoritaire de sélection. Cela s’explique par le débat social actuel sur la transition énergétique et les dépenses liées au chauffage.
Les critères d’insatisfaction
Selon une étude réalisée par l’association Qualitel, le confort thermique constitue une préoccupation permanente pour la majorité des Français. Cette étude catégorise les critères d’insatisfaction en cinq plaies à savoir : la consommation énergétique, le confort thermique, l’isolation acoustique, les matériaux de construction et l’aération. De nombreux Français se plaignent de la mauvaise isolation thermique et acoustique de leur appartement et de la consommation énergétique que cela engendre. Le taux de satisfaction ou d’insatisfaction varie selon que le logement est récent ou non. Avec les nouvelles technologies et les nouvelles normes en matière de construction et d’habitation, les logements récents sont plus compétitifs, du point de vue de la consommation énergétique, de l’isolation thermique et acoustique. Les propriétaires de maisons, les personnes vivant dans les logements construits après 2008, dans les maisons ou dans une petite agglomération témoignent d’une plus grande satisfaction de leur logement.
Une volonté accrue de réduire la consommation énergétique
Les personnes résidant dans les bâtiments construits avant 1980 sont moins satisfaites. Selon les résultats de l’enquête réalisée par le Crédoc, seulement 26 % des Français souhaitent rénover leur logement pour s’adapter à l’évolution du mode de vie. Ce taux a donc connu une évolution de 8 % par rapport à 2013. Cela traduit de la volonté des Français de vivre dans des logements économes. Selon cette même étude, 47 % des propriétaires prennent conscience de la nécessité de réduire la consommation énergétique. Cependant, moins de 15 % estiment être prêt à entreprendre des travaux d’isolation pour leur logement. En effet, bien que bénéfiques à long terme, les travaux d’isolation nécessitent de lourds investissements financiers. Pour ce faire, beaucoup préfèrent remettre à plus tard la réalisation de ces travaux. Le gouvernement a mis en place des mesures accompagnatrices. Il s’agit des aides financières proposées dans le plan de relance du marché de logement.