énergétique
Isolation thermique

Un geste pour vous… c’est un geste pour la planète

Quelques points de repère pour ceux qui ont des questionnements sur le pourquoi et de quelle façon faire la remise en état énergétique dans son habitation…

Pourquoi faire des économies d’énergies dans son l’habitation ?

Protocole de Kyoto conclu en 1998, directive européenne sur l’efficacité énergétique des immeubles en 2002, Grenelle de l’environnement en 2007… Tous ces documents et ces dispositions de provenances différentes convergent vers le même objectif : définir des obligations de diminution d’utilisations d’énergies et de production de gaz à effet de serre (GES), spécialement dans le domaine de l’habitat. Ainsi, le Grenelle 1 vise à diminuer les utilisations énergétiques dans les immeubles de 12 % d’ici 2020. Ces problématiques débutent juste à s’exprimer.

Cependant, elles sont maintenant nettement issues du club des initiés au sein duquel elles étaient confinées depuis les démarrages de l’écologie politique dans les années 70. D’autant qu’à l’heure actuelle, des domaines économiques poids lourds comme le monde des immeubles ou celui des distributeurs d’énergies, y détectent un profit. Les 1ers comptent fortement sur cet essor pour redémarrer un domaine au ralenti, les 2èmes sont soumis à l’obligation énergétique tel que les CEE, les Certificats d’économies d’énergie. Au-delà de ce plan global, ce sont actuellement aux citoyens de travailler leur échelle : pour que les obligations puissent être observées, mais également, pour que les économies d’énergie induites par les travaux, engendrent des économies pécuniaires. Un discours qui porte quelquefois l’intérêt que l’argument astreignant écologique, spécialement lorsque le pouvoir d’achat est en baisse et que le coût énergétique s’affole…

Cependant, l’industrie ou l’agriculture émettent plus de C02 que le domaine de la construction immobilière !

énergétiquePas du tout. Si le transport est responsable de plus de 1/3 des productions de C02 et d’un peu moins de 1/3 de l’utilisation énergétique, l’immeuble arrive en 2ème place, devant l’industrie ou l’agriculture. Le domaine consomme en réalité 1/4 des productions de C02… Et près de 1/2 de l’énergie globale consommée (sous forme d’électricité, de mazout, de gaz…). En France, on compte 31 millions d’habitations. Près des 2/3 ont été réalisés avant 1974, date de la première prescription thermique. Consécutive au 1er choc pétrolier, ce qui a commencé à édicter des obligations énergétiques. Spécialement pour l’isolation. Les pouvoirs publics ont depuis fait croître progressivement cette prescription thermique. Reste que la prescription thermique (R T) actuelle en vigueur est encore très en-dessous des enjeux qui veulent imposer la décroissance des pertes, ou même des obligations liées à l’acceptation de l’éco-PTZ entre autres.

Certificats d’économies d’énergie : redoutables

Les CEE certificats d’économies d’énergie doivent être engrangés par les entreprises évoluant dans d’aucuns domaines de productions énergivores. Exemple concret : lors qu’EDF aide ses clients à moderniser leur bien vers plus d’efficacités thermiques par une proposition commerciale dédiée, l’énergéticien décroche des fameux CEE. Néanmoins, si à la fin de l’année, il ne dispose pas de la somme de CEE fixée par les pouvoirs publics, il doit régler une lourde amende ou acheter auprès d’autres entités des CEE en plus pour arriver à son quota… Ce dispositif affreusement performant a permis d’impulser un incontestable bouleversement. Le système a été adopté dans beaucoup de pays européens.

Près des 2/3 des habitations de l’hexagone ont été réalisés avant la première prescription thermique (1974).

Les origines du gaspillage énergétique

En France, l’immeuble est responsable de 1/4 des productions de C02 et de près de 1/2 de l’utilisation d’énergie. Autant dire que vous avez une latitude de manœuvre certaine pour exécuter des économies d’énergie, et du coup des économies sur votre quittance, tout en minimisant votre empreinte insalubre sur la planète. Quelles sont les propriétés d’une habitation énergivore et insalubre ? Votre bien peut-il être qualifié d’épave thermique ou, à l’opposé, est-ce déjà une habitation partiellement avare ?

Ne jetez plus l’énergie par les fenêtres

L’enveloppe d’un immeuble peut ou ne pas isolé, voire si elle est mal réalisée. Elle peut comporter beaucoup de points de déperdition : toitures, murs, planchers, vices d’édification… Conclusion : on chauffe et on consomme énormément plus qu’il ne faudrait !

Les parois

énergétiqueDans la plupart des habitations individuelles, la toiture est la paroi la plus déperditive. Quand elle n’est pas isolée, près de 1/3 de l’énergie consommée s’en va par là. Cette isolation demande : premièrement, de diminuer les utilisations de chauffage. D’autre part, d’optimiser énormément le bien-être d’été en minimisant les approvisionnements solaires. En habitation individuelle, comme dans un logement sous les toits, la toiture est le 1er poste à isoler. La pose d’une vingtaine de cm d’isolant dans des combles perdus diminue jusqu’à 30 % votre utilisation de chauffage sur une année.

En 2ème place des principes déperditifs d’une habitation : les murs, responsables de près de 1/4 des pertes thermiques. D’où le profit, aussi, de les isoler. Deux méthodes existent : l’isolation par dedans ou par l’extérieur. Chacune possède ses intérêts et ses désagréments. En final, ne pas faire abstraction, même s’ils sont responsables de pertes plus raisonnables… Les sols et les superficies vitrées, respectivement incriminés de 5 et 7 % des pertes de chaleur totales d’une habitation moyen.

L’aération naturelle

Elle représente également un poste de déperdition de chaleur imposant, pouvant arriver à 20 % des pertes totales de l’habitation. L’air chauffé part au travers des ouvertures, par des vices d’herméticité, par le conduit de cheminée… Conséquence : il est toujours chargé par de l’air qui vient de dehors, provoquant une surutilisation d’énergie. D’où la force d’une aération contrôlée.

Les ponts thermiques

Derrière ce mot, s’entendent les ruptures localisées ou continues de l’isolation de l’immeuble. Elles représentent près de 20 % des pertes d’une habitation isolée, 5 % dans l’ancien non isolé. Ces ruptures ont pour cause un bouleversement de matériau ou un raccord de deux principes d’édification de résistance ou de conductivité différentes. Entre autres, à la jonction d’une façade avec une dalle en béton. Autres cas : un mur de refend (qui divise l’intérieur de l’édifice) au contact d’une façade.

Un balcon coulé dans le prolongement de la dalle de l’habitation (le béton du plancher transmet alors directement la chaleur du balcon l’extérieur). Dernier exemple, plus fréquent qu’on ne le croit : aux pourtours des menuiseries, spécialement lorsqu’elles ont été posées sans respect des règles de l’art. Pour en avoir le cœur net, n’hésitez pas à demander l’aide d’un spécialiste équipé d’une caméra thermique. Au global, la seule façon de remédier à ces ruptures d’isolation est de privilégier une isolation par l’extérieur… Dans le cas d’une remise en état. Pour une habitation récente, faites mettre en place des rupteurs de ponts thermiques, le plus souvent des blocs de polystyrène, aux endroits sensibles.

Le chauffage : plus de 70 % de votre quittance !

énergétiqueLe chauffage représente près de 70 % de votre utilisation d’énergie ! La faute aux édifications mal isolées, à la requête croissante de bien-être… D’où le profit d’isoler son habitation avant d’imaginer toute intervention sur l’appareillage de chauffage. Ainsi, le changement d’une chaudière ancienne de plus de 25 ans par une chaudière récente permet-il d’économiser jusqu’à 25 % d’énergie… Voire 35 % en optant pour une chaudière condensation.

Si votre avez d’une implantation électrique, le changement des convecteurs vieillots par des modèles plus modernes, allié une à régulation électronique programmable, diminue de 15 % l’utilisation sur une année. Autre facteur générant une utilisation de chauffage plus élevée : le mauvais entretien de l’équipement. Le brûleur de la chaudière est l’un des principes les plus sensibles. Bien réglé, il optimise le rendement et diminue son utilisation. N’oubliez pas les émetteurs, dont l’entretien doit également être soigné. Comment ? En purgeant puis nettoyant tous les ans les émetteurs hydrauliques, en époussetant les émetteurs électriques.

Henry Porat
Je suis un bricoleur acharné et l'isolation (thermique et phonique) est devenue une nouvelle passion.

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