La remise en état énergétique de l’habitation actuel est l’un des gros boulots de la décennie. Comment, en pratique, la rénovation thermique peut-elle évoluer ?
La rénovation thermique : une approche préméditée et subventionnée…
Mais qui pourrait subventionner une telle exigence ?
En 2009, nous sommes encore éloignés d’une quelconque exigence de travaux pour les citoyens ! Le volet immeuble du Grenelle de l’environnement ne stipule en réalité que d’encourager les possédants à faire mieux. Le président du comité de réflexion sur la remise en état des immeubles actuels, dans le plan des travaux du Grenelle, a schématisé l’approche que recherchent pour l’instant à impulser les pouvoirs publics en deux mots : (encourager puis contraindre). Un 1er pas vers l’obligation a néanmoins déjà été arrêté. Depuis le 1er novembre 2007, si vous exécutez des travaux d’isolation ou si vous changez votre chauffage. Vous êtes maintenant contraints de vous adapter à des obligations minimales en efficacité de matériaux et d’équipements à mettre en place. C’est l’acceptation de la prescription thermique actuelle. Peu astreignante pour l’instant elle ne représente en fait que le minimum syndical au regard des opportunités et des méthodes actuelles.
Les obligations sur la rénovation thermique à venir :
Ces obligations menacent de changer durant des années de la même façon que la prescription thermique pour les immeubles neufs. Un pas en plus pourrait néanmoins être gravi dans les années à venir. La France s’est en réalité engagée à diviser par 4 ses productions de gaz à effet de serre (GES) pour 2050 (voir les textes ci-après pour la situation complet). Et si le programme a peu de possibilités d’être obtenu dans les temps, la dynamisation est amorcée. Consultés sur la cadence des remises en états, les correspondants des pouvoirs publics montrent la volonté d’arriver à faire moderniser 400 000 habitations par année à partir de 2013. Et ils devront donc à plus ou moins long terme dénicher des moyens pour persuader les plus récalcitrants, si la cadence n’est pas tenue.
L’ambigüité des obligations pour la rénovation thermique
Les spécialistes du domaine assimilent quelquefois l’enjeu de la dynamisation de la remise en état énergétique à celui du contrôle méthodique de l’automobile. Au début facultatif, ce dernier est passé nécessaire pour pouvoir revendre son véhicule, et de circuler… Un scénario qui pourrait se voir rejouer avec l’habitation actuel. Peut-être qu’il sera irréalisable un jour de revendre une habitation sans ce précieux sésame ! Pour l’instant, l’objectif est donc principalement d’aider les possédants à faire des travaux d’ensemble autorisant une évolution flagrante de leur habitation sur le plan énergétique. Celle-ci passe le plus souvent par ce qu’on appelle l’approche complète.
La prescription thermique actuelle
Depuis le 1er novembre 2007, si vous exécutez ou faites exécuter des travaux dans votre habitation, il est nécessaire de prendre des matériaux (isolation) ou de faire mettre en place des équipements (chauffage), qui répondent aux obligations d’efficacité fixées par un arrêté (L’arrêté du 3 mai 2007 expose dans le détail les efficacités imposées pour chaque sorte de travaux et de matériaux). Les efficacités exigées dans ce plan restent néanmoins énormément plus modestes que les efficacités imposées pour demander un crédit d’impôt ou un éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ).
But des pouvoirs publics : 400 000 habitations privées remises à neuf tous les ans à partir de 2013.
L’approche complète : un nouveau concept marketing, pour revendre plus que ce dont on a en fait besoin ?
Derrière ce mot, il s’agit en vérité d’imaginer une remise en état énergétique de votre bien sur quelques points, en même temps. Rapidement, les clients veulent des effets réels à la suite des travaux !
Le planning pour la rénovation thermique
Généralement, il faudra donc tout d’abord, travailler sur l’isolation du bâti, puis sur les dispositifs de génération de chauffage et d’eau chaude sanitaire, et enfin imaginer la génération d’énergie par des sources renouvelables. En fait, il ne va pas seulement falloir mettre quelques pansements sur votre habitation mais bel et bien travailler sur quelques points pour la rendre la plus efficace possible. D’autant qu’une remise en état complète sera plus performante, et même quelquefois moins coûteuse, que quelques travaux localisés échelonnés dans le temps. Elle vous permettra entre autres, de regrouper les travaux et donc les coûts de main-d’œuvre (en partie), ou de réguler les coûts annexes (peintures, décoration à reprendre…).
Les subventions pour une rénovation thermique
Cette sorte de remise en état complète est d’ailleurs subventionné par les systèmes comme l’éco-PTZ : celui-ci impose de faire au minimum, deux sortes de travaux. En final, même si vous vous basez sur les qualifications d’un spécialiste et ses propositions complètes vous aurez de toute évidence votre mot à dire. Par rapport à vos capacités financières, à votre habitation, à vos priorités… Il va falloir être apte de juger et de décider entre quelques méthodes possibles.
En fait, la rénovation thermique, ça se traduit de quelle façon ?
Si te slogan de l’ADEME : « Faisons vite, ça chauffe » doit pousser à travailler dans les plus courts délais, il ne faut pas cependant confondre vitesse et précipitation ! Si vous êtes fin connaisseur de votre immeuble et que vous avez du temps, rien ne vous interdit de conduire votre remise en état. Tout d’abord, faire faire un état des lieux énergétique de votre habitation, concevoir un plan d’attaque avec sélection des travaux urgents, des matériaux et des équipements par rapport à l’état de votre habitation.
Le budget d’une rénovation thermique
Sans oublier votre capacité budgétaire, les efficacités attendues… Puis, il sera temps de prendre contact avec les spécialistes, de faire faire les devis, de vérifier la progression et la qualité des travaux. Vous aurez au préalable votre document pour décrocher l’éco-PTZ auprès de votre organisme financier. Finalement, vous devrez le cas échéant, réfléchir à labelliser votre remise en état ou faire vérifier l’efficacité de votre bien après les travaux… Un travail à temps complet en somme !
Votre engagement pour une rénovation thermique réussie !
Si vous ne vous sentez pas près de conduire cette entreprise de A Z… Vous pouvez décider de solliciter l’aide d’un spécialiste de la remise en état énergétique. De plus en plus présents, ils ont des profils divers : ouvriers de l’immeuble, bâtisseurs d’habitations individuelles, distributeurs en énergies, spécialistes en remise en état énergétique (ERE). Ils vous assisteront à voir clair dans ce pullulement d’opportunités de méthodes et pécuniaires. Ils vous aideront à traiter la globalité de la construction et des travaux à exécuter,. Le tout en ayant, avant le démarrage des travaux, une notion exacte de la durée d’amortissement.
Recommandation, d’aucuns pourront vous assurer des effets alors que d’autres se placeront seulement en tant que conseils ou auxiliaires du maître d’ouvrage (peut être, vous-même).
Une rénovation thermique, cela va me coûter cher ?
Oui ! On considère que pour être remise en état parfaitement sur le plan énergétique, une habitation normale bâtie en France entraînera en moyenne : 30 000 € d’engagement financier. Cependant, cette valeur financière sera remboursée avec les économies d’énergies accomplies…
Pour réaliser un premier bilan, l’anémomètre sert à déceler les déperditions d’air de la structure de l’habitation.